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Environnement



La protection et le respect de l’environnement sont l’une des préoccupations majeures de Montpellier Méditerranée Métropole. Cette compétence s’exerce aussi bien dans le traitement des déchets que la lutte contre la pollution de l’air ou contre les nuisances sonores.

Traitement des déchets

Avec la mise en œuvre du centre de tri DEMETER, la praticité du réseau des Points Propreté et la montée en puissance de l’unité de méthanisation Amétyst, la Métropole s’est dotée de structures exemplaires, capables de gérer un cycle complet allant de la collecte sélective au traitement des déchets ménagers. Chaque étape du processus vise à une valorisation de ces détritus, avant leur élimination contrôlée.

Préservation de la qualité de l'air

Sur la Métropole, l’Association Agrée de Surveillance de la Qualité de l'Air est ATMO Occitanie qui, via un inventaire des émissions, 5 stations de mesures de la qualité de l’air et de la modélisation, surveille et prédit la qualité de l’air du territoire.

Au côté d’ATMO Occitanie, Montpellier Méditerranée Métropole est un acteur engagé de longue date contre la pollution atmosphérique avec de nombreuses actions mises en œuvre pour contribuer à réduire les émissions de polluants. Depuis le début du partenariat, qui date du début des années 80, l'évolution des outils et moyens techniques ont permis de renforcer la surveillance effectuée sur la région de Montpellier.

L’état de la qualité de l’air sur la Métropole est visualisable via l'indice ATMO publié chaque jour sur le site d’ATMO Occitanie :

Cet indice allant de bon à extrêmement mauvais, fournit une information journalière globale sur la qualité de l'air de la Métropole de Montpellier. Il est calculé sur la base des résultats de mesures de 5 polluants : les particules en suspension PM10 et PM2,5, le dioxyde d'azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et l'ozone (O3) et de modélisation (guide de calcul de l’indice ATMO)

La pollution de l'air extérieur observée sur la métropole de Montpellier est caractéristique des grandes agglomérations. Le secteur des transports routiers représente la principale source de pollution (80% des émissions de dioxyde d'azote). D'autres secteurs comme celui du résidentiel et tertiaire - chauffage dont chauffage au bois à foyer ouvert – (46% des émissions de particules en suspension PM2,5), ou de l'industrie et du traitement des déchets (34% des émissions de particules en suspension PM10) représentent également une part importante des émissions de polluants atmosphériques sur la région de Montpellier.

C'est notamment à l'aide de ces indicateurs que la Métropole aiguille ses politiques d'amélioration du cadre de vie (évolution des mobilités, réduction de l'étalement urbain, rénovation énergétique, etc...).

De manière générale, la qualité de l'air sur la région de Montpellier est plutôt moyenne au regard de la réglementation en vigueur. La majorité des seuils réglementaires sont respectés pour les principaux polluants réglementés, mais les concentrations restent bien plus élevées que les recommandations OMS (2021) sur une bonne partie du territoire.

La Métropole reste également marquée, comme l'ensemble des territoires du Sud de la France, par la pollution à l'ozone, polluant estival.

Chaque année, la région de Montpellier est marquée par plusieurs épisodes de pollution (aux particules en suspension et à l'ozone), malgré une situation plus favorable que dans d'autres régions françaises (région ventée, peu d'industries, sans relief marqué...).

Au-delà de ces pics de pollution, comme le rappelle l'Organisation Mondiale de la Santé, la pollution chronique de l'air est classée cancérigène et représente un impact sanitaire important, même lorsque les niveaux de pollution sont bien inférieurs aux seuils réglementaires.

En savoir plus

Prévention du bruit dans l'environnement

Protéger les citoyens des risques acoustiques s’inscrit totalement dans le cadre du développement durable. Partie intégrante du Schéma de Cohérence Territoriale, au travers du Plan de Déplacements Urbains, cette mesure concerne les survols aériens, les transports en commun, les autoroutes, le TGV et les infrastructures lourdes.

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