Benoît Maire expose"Laicriture" au site archéologique Lattara - musée Henri Prades


Publié le 26/09/2019
Laicriture

Benoît Maire propose des oeuvres inédites qui viennent en quelques sortes annoter le musée dans toutes ses composantes, du jardin extérieur aux objets du quotidien des Lattarenses rassemblés au sein des collections permanentes.

Mercredi 25 septembre 2019, Chantal LEVY-RAMEAU, Conseillère municipale, Déléguée au Patrimoine, Conseillère de Montpellier Méditerranée Métropole, Diane DUSSEAUX, Directrice du site archéologique Lattara – musée Henri Prades et Nicolas BOURRIAUD, Directeur général du MO.CO et commissaire de l'exposition, ont présenté l'exposition "Laicriture" en présence de l'artiste Benoît Maire. Benoît Maire propose des oeuvres inédites qui viennent en quelques sortes annoter le musée dans toutes ses composantes, du jardin extérieur aux objets du quotidien des Lattarenses rassemblés au sein des collections permanentes.

Les créations de l'artiste seront accessibles au public du 28 septembre 2019 au 17 février 2020.

« LAICRITURE » PAR BENOÎT MAIRE

LA NOUVELLE EXPOSITION EN DIALOGUE AVEC LES DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES DU MUSÉE

LE MUSÉE HENRI PRADES S'OUVRE À L'ART CONTEMPORAIN
L'exposition « Laicriture » de Benoît Maire est présentée au site archéologique Lattara –musée Henri Prades du 28 septembre 2019 au 17 février 2020.

La programmation du musée archéologique Henri Prades s'ouvre à l'art contemporain au rythme d'une exposition par an et propose au public de découvrir la création d'aujourd'hui. Chaque artiste invité est appelé à interroger la collection permanente du musée au prisme de sa production artistique et des oeuvres qu'il va réaliser spécifiquement pour l'exposition.

Ces expositions permettent de proposer des visites renouvelées et singulières, par le truchement d'un projet artistique qui dialogue avec les biens archéologiques présentés au musée.

Pour la seconde année consécutive, elle est organisée avec le Mo.Co, sous commissariat de Nicolas BOURRIAUD, qui a souhaité jouer la carte de l'étonnement et de la métamorphose des espaces.

BENOÎT MAIRE « AICRIT » UNE NOUVELLE HISTOIRE

Invité pour cette nouvelle édition, Benoît Maire développe une pratique polymorphe sous la forme d'installations, de sculptures, de peintures, de mobiliers, de collages, de performances, d'écrits ou de films.
De formation philosophique, l'artiste a effectué une résidence de recherche au Palais de Tokyo à Paris après un cursus en art à la Villa Arson (Nice). Son travail procède à une mise en confrontation de sources existantes diverses, de nature philosophique, mathématique, poétique, mythologique, littéraire ou encore psychanalytique, en leur donnant des formes sensibles. Benoît Maire donne matière à des théories et interrogations esthétiques, sans renier la forme et la pratique d'atelier.

Pour l'artiste, l'archéologie est une « aicriture » qui se base sur l'interprétation d'objets, de restes et de signes anciens. Pour s'écrire, l'archéologie se doit d'accepter la faute, et donc d'être « aicrite ». La possibilité de l'erreur est à la base de toute écriture, et même une de ses conditions de possibilités. La faute d'orthographe est porteuse de sens à l'endroit précisément où la signification défaille.

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